Mise à jour 16.2.17: vidéo 1000ps et Le repaire des motards
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La KTM Super Adventure S s'avance clairement comme une moto haut de gamme. Tous les équipements premium répondent présents
KTM a revu sa 1190 pour en faire une 1290. Plus puissante et plus coupleuse.
Un premier essai vient donner quelques indications. A confirmer par des essais longue durée.
La bulle a été améliorée (ce n'était pas difficile), la chaleur semble toujours être un problème. Un journaliste a été honnête et le dit dans une vidéo. Très gênant à 18-20 degrés. Qu'est-ce que ce sera en été. J'ai bien fait de choisir l'AT au lieu de la 1290R
On parle d’ergonomie, et cela s’étend au pare-brise. Celui du modèle précédent n’était pas évident à régler en roulant et causait pas mal de turbulences. Tout est plus simple sur cette nouvelle version – on ajuste la hauteur avec l’une ou l’autre des petites roues dentées sur le côté, facile à faire en roulant, avec une main. L’aérodynamique de l’avant de la Super Adventure est aussi bien meilleure. Pare-brise en position haute, on sent une légère pression sur le sommet du casque, et c’est tout. Les dégagements de chaleur intempestifs des gros cylindres sont à présent maîtrisés.
Comme presque tous les moteurs KTM récents, ce bloc LC8 (son appellation officielle) apparu pour la première fois sur feu la Superbike RC8 est très enclin à prendre des tours. Du coup, cela devient par moment presque trop facile. Pas besoin de se donner beaucoup de mal pour rouler vite. Il suffit de visser la poignée en sortie de virage. Ou même un peu avant. Il y a un contrôle de traction performant (non ajustable, mais qui s’adapte selon le mode de pilotage choisi). Il tient compte aussi de l’inclinaison de la moto pour moduler son action. Cette aide au pilotage était déjà présente sur la 1290 Super Adventure (tout court) 2016.
Les suspensions électroniques semi actives sont toujours aussi performantes (elles ont été introduites sur la première Super Adventure). Nous avons pu les mettre à l’épreuve sur plus de 200 kilomètres de routes diverses autour du volcan Etna et en ville de Catania. Avec un peu d’autoroute, et pas mal d’asphalte défoncé, rendu glissant par la présence de sable, de terre, de gravier et même de glace.
Ce qui est sûr, par contre, c’est que l’on peut aller très loin, très vite, sans se fatiguer avec cette nouvelle 1290 Super Adventure S. Une sorte d’enduro de voyage pour voyageur Alpha, au sommet de la meute. La consommation d’essence n’est pas négligeable (entre 7,2 et 7,6 l/100 km), mais la contenance du réservoir autorise de longues étapes. Du genre pas loin de 300 km.
L'essai de Acidmoto
Bologne peut trembler, la dernière née de Mattighofen lorgne sur le titre de voyageuse à très grande vitesse.
On ne peut que louer la souplesse de ces grosses gamelles ainsi que la douceur et la progressivité des commandes.
La bulle réglable permet, en position haute, de soulager les épaules et le haut du casque, s'agissant d'un "pilote" de grand gabarit. Les plus petits devraient donc être vraiment à l'aise et dans tous les cas, la bulle de la version Super Adventure T mettra tout le monde d'accord.
Est-ce utile de préciser que le gros V2 a de la ressource ? A 130 km/h, il tourne à peine à 4500 tr/mn et est relativement exempt de vibrations. Dans l'absolu, la valeur de couple est déjà impressionnante : avec 140 Nm, on n'est jamais embêté pour doubler, même sur le dernier rapport. CE qui l'est plus, c'est de savoir que 108 Nm de couple sont déjà disponibles dès 2500 tr/mn. Les reprises sont du genre copieux, d'autant que pour un aussi gros bloc, la faible inertie à grimper dans les tours est juste saisissante. De fait, sans y prendre garde, on se retrouve vite à des vitesses répréhensibles. Heureusement, le régulateur de vitesse permet de veiller au grain.
Ce truc est un avion. Un avion de chasse, pas un vieux coucou. Dès 2500 tr/mn, on se retrouve déjà avec plus de 108 Nm de couple. A mi-régime, en passant sur des bosses, la machine se lève sur la roue arrière en seconde et en troisième et l'électronique sophistiquée laisse les choses se passer naturellement, tandis qu'au guidon, on se sent en parfaite confiance pour rester gaz en grand. Le tout, dans le grondement sourd et carrément addictif du gros V2.
peu de machines peuvent résister devant un tel assemblage de polyvalence et de performances. Il y a assurément des gênes de Porsche Cayenne Turbo S dans cette KTM !
Ainsi, il est difficile de se prononcer sur le moelleux de la selle, mais il semble que cette dernière se révèle un rien ferme
les 1290 Super Adventure S essayées affichaient des consommations de 8,1 à 8,6 l/100 sur le tableau de bord, mais il faut reconnaître que le rythme n'avait rien de raisonnable.
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