jeudi 10 décembre 2015

Essai - AS Moto Revue


Une reine en devenir, assurément.

Une mécanique qui se veut raisonnable quant à l'usage de l'électronique ... pas de Ride by Wire, lui préférant de bons vieux câbles que l'on aura moins de ma  réparer dans les endroits les plus reculés de la planète. Même état d'esprit côté roues ... pneus à chambres plus facilement réparables au milieu de la pampa. Point de suspension électronique non plus. 

Poursuit son désir de retour au fondamentaux du trail par sa transmission à chaîne ou sa bulle non réglable.

L'effet "cheval à bascule" reste bien l'unique point faible de cette Honda. Pour le reste, elle frise le sans-faute. Elle brille par son comportement routier. 

Le moteur se montre des plus efficaces, même si on aurait aimé davantage de personnalité à haut régime. Une montée de régime plutôt linéaire. Un léger mieux se fait sentir vers 5000 tours, mais rien de bien décoiffant. Il a le mérite d'être plein comme un œuf, jamais avare en couple pour des relances efficaces.

Elle conserve la superbe qu'elle affiche sur la route pour la transposer en off-road. Franchement très à l'aise dans la plupart des situations, elle offre une position de conduite debout très adéquate. Elle fait partie des meilleures de sa catégorie. 

Nous préférons la boîte traditionnelle brillant de précision et d'onctuosité.

Verdict

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la nouvelle Africa Twin n'a pas raté son come-back. Intelligemment conçue, facile et confortable, efficace et performante, elle brille par son impressionnante polyvalence. L'attente fut longue mais le résultat est là: la CRF 1000 F redonne son sens au mot trail chez les grosses cylindrées, autorisant de rêver aux destinations les plus exotiques comme de les rejoindre. Les aventuriers purs et durs opteront pour la version à boîte manuelle, très bien placée question tarif, quand les accros de technologie, plus enclins à enchaîner les trajets du quotidien, lui préféreront la version DCT. Souhaitons-lui de connaître le même succès que ses illustres devancières, ce qui semble lui pendre au nez.
















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